Liste du matériel nécessaire à la pratique de la reliure chez soi
Outils principaux :
Les outils cités ici concernes les reliures du type :
- Belgian binding
- Reliure Japonaise
- Reliure copte et french stitch
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Un cutter et ciseaux : indispensable pour le découpe du carton gris, des feuilles du carnets et du papier de couverture. Je ne travaille pas au massicot, absolument tout est coupé à la main au cutter. J'utilise le fat max de la marque stanley.
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Tapis de découpe : cela va de soi. Différents quadrillages peuvent être inscrit dessus, assez utile pour vérifier les angles et autres mesures. Un A3 c'est le mieux pour être large.
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Un poinçon : permet de percer le carton et les feuilles pour les relier. Il en existe de très fin et d'autre qui s’élargissent au fur et à mesure. Personnellement j'ai toujours eu les deux. Cela se trouve très facilement dans les magasins de loisir créatif.
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Une règle : ma top règle est en plastique avec un quadrillage inscrit dessus tout les 0.5cm. Parfait pour prendre des mesures, elle peut aussi servir d’équerre. Facile à trouver c'est la seule que j'utilise.
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Aiguilles :droites et aiguilles courbes sont indispensable. J'en ai tout un tas avec des chats plus ou moins grand. Permet d'utiliser des fils de différentes grosseur ainsi que des rubans. Les courbes servent à la reliure copte et la reliures des cahiers en belgian binding.
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Colle et pinceaux : Colle blanche je recommande. Sèche vite mais pas trop et fini transparent. Colle très bien un très grand nombres de matériaux même en fine couche. La colle blanche cléopatre ne me quitte jamais.
Un pinceau large et un plus fin pour l'appliquer seront utile. Les pinceaux premier prix iront très bien.
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Une presse de reliure ou un gros tas de bouquin ou un poids : nécessaire quand on crée une couverture avec du papier collé. Cela va permettre de la faire sécher à plat entre du papier journal ou autre afin d'éviter que le tout ne gondole et assurer un séchage lisse du papier. Perso j'utilise la pile de bouquins avec un poids dessus (vieux fer en fonte ou statue).
Base d'une couverture :
Une couverture peut être fabriqué avec un tas de matériaux divers et variés.
La base est le cartons gris. Il peut être très fin et souple ou alors vraiment très épais. Le miens va de 1.5mm à 2mm. Rarement plus pour éviter que le carnet soit trop épais.
Le recyclage est le bienvenu dans cette pratique : Cartons de céréale ou autre emballages et les cartons que l'ont retrouve souvent quand on achète un pack de feuilles à dessin par exemple.
Recouvert du papier choisit il permettre des couvertures rigides et laisse place à la créativités.
Ensuite, j'utilise aussi du tissus liège (tissus solide recouvert de liège souple). Venant en motifs et couleurs variées, il est très beau, solide et souple. Je le colle à du carton ou je l'utilise seul.
Le bois est une belle matière à utiliser. Tel quel ou pyrogravé. Ne pas utiliser de plaques trop fine sinon elle vont craquer lors du perçage (qui se fait avec une dremel).
Le cuir collé ou tel quel est très souvent utilisé aussi. Je n'ai pas encore eu l'occasion mais cela ne va pas tarder. Le cuir peut être laissé au naturel, pyrogravé ou tatoué.
Fil de reliure :
En belgian binding, j'utilise un fil de lin au chinois d'environs 0.7mm pour relier les feuilles du carnet à la couverture.
Blanc et très solide, la manipulation des feuilles peut se faire sans risque aucuns.
Pour la couverture, j'utilise un nombre variés de matières. Le choix est vaste mais doit supporter la tension et les manipulations répétées. Coton ciré, suédine, coton polyester, ruban et cordon de lin sont les principales matière que l'on retrouve dans mes carnets.
En reliure japonaise, le fil relie couverture et feuilles en une fois. Il ne subit pas de grosse tension à l'utilisation. On peut donc utiliser de tout. Des rubans, du fils fin (0.5mm minimum) ou très très épais type corde. Du raphia, du tissus ... Le tout est d'avoir une matière qui supporte un minimum de tension. Sinon cela cassera lors de la reliure elle même.
En reliure copte et french link, on retrouve les même contraintes que pour le belgian binding avec en plus la nécessité d'avoir un fil assez fin ( entre 0.5mm et 1mm). J'ai déjà utilisé du ruban pour le french link (3mm), c'est une limite à ne pas dépasser et possible car un ruban est plat.
Les extras :
Petite liste des outils en plus, pratique mais pas indispensable au début.
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Plaque de plexi transparent : 95% du temps, j'utilise toujours les même tailles pour mes carnets (liste des tailles par ici). J'ai donc fait faire sur le net des gabarits en plexi, entre 1.5mm et 2mm d'épaisseur. Plus besoin de calculs, ils me servent à la découpe du cartons, des cahiers internes et avec la transparence, je peut choisir exactement la partie du papier de couverture que je veut découper (quand on utilise un papier à motifs c'est pratique)
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Matériel à œillets : depuis peu j'utilise des œillets pour la finition de mes carnets. Pour cela il faut un petit kit qui ce trouve facilement et qui permet de trouer le support à la bonne taille puis de poser les œillets correctement. Mon petit marteau fait le reste.
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Une dremel pour percer les support épais comme le bois ou les feuilles d'un carnet à reliure japonaise quand celui-ci est très épais.
Je ne parle pas ici du papier qui compose les cahiers du carnets car tout est possible tout est réalisable !
Pour plus d'informations n'hestitez pas à me contacter.